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Auteur Jacques MERLEAU PONTY |
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Titre : Le Spectacle cosmique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques MERLEAU PONTY Langues : Français (fre) Catégories : 600 Histoire de L'astronomie - Vulgarisation:600-6 Débuter en Astronomie Mots-clés : Alpher (R.A.) 131, 144 amas de galaxies 90-92 amas globulaires 62, 77*, 150
ANAXAGORE 152 Andromède 77*, 80, 91, 158 Antarès 8 antimatière 139,
antiparticule 134, 143 antiproton 139, 141* ARAGO (F.) 26 Arcturus 25Index. décimale : 600-6 Débuter en Astronomie Résumé : SOMMAIRE :
I Le Ciel et la Terre 7
II Faciès totius Universi 37
Physionomie du système solaire 40
Le Soleil et les étoiles 50
La Galaxie 68
Le système des galaxies et l'Univers 78
III La théorie de l'Univers 103
Relativité et cosmologie 106
Hypothèses et problèmes fondamentaux
de la cosmologie théorique 116
IV L'Univers primordial 129
Physique des particules et cosmologie 131
L'archéologie cosmique 137
V Les « trous noirs » et la fin du monde 157
L'Univers miroir et l'utopie technologique 167
*********** Lire la Page 132 ************************
132
L'UNIVERS PRIMORDIAL
Gamow, Alpher et Hermann, sur des bases physicothéoriques déjà plus solides, grâce aux développements dont la physique nucléaire avait bénéficié dans l'intervalle. L'hypothèse grandiose de Gamow était que l'abondance relative, actuellement observable, des 92 atomes de la classification de Mende-leïev devait résulter d'un processus de synthèse intervenu pendant l'époque initiale de l'histoire cosmique. En modifiant rapidement, à cette époque, les paramètres caractéristiques de la matière primordiale (que Gamow appelait YYlem), densité, pression, température, l'expansion de ce processus aurait en quelque sorte « gelé » ou « fossilisé » les résultats et rendu progressivement irréversibles les réactions de synthèse des noyaux atomiques.
Idée partiellement reprise, comme on va le voir, par les cosmologues contemporains ; mais la tentative était prématurée à cause de difficultés très réelles que les connaissances acquises et l'appareil théorique édifié à l'époque ne permettaient pas de surmonter. Car les recherches à la fois expérimentales et théoriques des physiciens dans le domaine subatomique sur lequel ont, depuis quarante ans, porté une partie importante de leurs efforts les ont conduits à considérer la physique des noyaux atomiques comme dérivée par rapport à une physique plus fondamentale, celle des particules élémentaires, du point de vue de laquelle ni le proton ni le neutron, à la différence de l'électron, ne peuvent être considérés comme de véritables éléments qu'il serait inutile de vouloir rapporter à quelque chose de plus fondamental qu'eux. Or, deux faits de première importance, progressivement mis au jour, indiquèrent de plus en plus nettement la voie à suivre, tant expérimentale que théorique, dans cette nouvelle étape de la quête millénaire de l'élément.
Nouvelles formes d'interaction. Au niveau subatomique interviennent des types d'interaction très différents de ceux qui déterminent les phénomènes naturels dans les champs expérimentaux déjà bien maîtrisés par la physique théorique ; ces types
connus, ce sont évidemment l'interaction de gravitation, objet de la théorie relativiste, et l'électromagné-tisme. La gravitation est une force relativement très faible qui ne produit des effets notables qu'à grande échelle lorsque des masses importantes additionnent leurs effets ; les forces électromagnétiques, bien plus grandes, n'exercent cependant des effets très sensibles qu'à petite et moyenne distance ; ce sont elles qui, notamment, par le jeu de l'attraction électrique entre électrons et noyaux atomiques, déterminent une grande partie des réactions chimiques. À grande échelle, leurs effets peuvent éventuellement, comme on l'a vu, être importants mais elles ne jouent pas un rôle comparable à celui de la gravitation, essentiellement parce que, l'électricité étant polarisée, les charges de signe contraire tendent à neutraliser leurs actions respectives. La propagation de la lumière et des photons de toute fréquence est la manifestation cosmique la plus évidente de l'interaction électromagnétique.
Cette interaction est, jusqu'à un certain ordre de grandeur, très bien expliquée par la théorie de Maxwell mais, à l'échelle subatomique, il faut tenir compte des conditions quantiques, ce qui pose des problèmes théoriques redoutables. Leur solution fut, après trente ans de recherches, apportée par l'électrodynamique quantique.
Or les lois de l'électrodynamique, même quantifiée, ne suffisent pas à rendre compte des phénomènes affectant la structure des noyaux atomiques. Alors interviennent deux autres formes d'interaction différentes par le mode de production des phénomènes qu'elles provoquent et par la forme mathématique qui convient à leur expression. Il faut donc distinguer, d'une part, l'interaction « faible » dont la première manifestation fut la désintégration du neutron en proton et électron, observable par le rayonnement dit « bêta » de la radioactivité naturelle et, d'autre part, l'interaction « forte » qui assure la cohésion des noyaux atomiques, liant ensemble protons et neutrons.
En rapport avec ces types d'interaction, lesNote de contenu : nombreuses illustrations 1ere édition Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur illustré In-4 1 vol. - 180 pp.
LE SPECTACLE COSMIQUE
Les progrès de l'observation astronomique ont apporté au Spectacle cosmique une dimension et une richesse inconcevables il y a cent ans, révélant une apparence nouvelle, si frappante qu'elle a fait renaître l'espoir un peu perdu de comprendre son ordre grandiose et de dévoiler ses origines secrètes.
L'auteur, après avoir rappelé les données et lès contraintes fondamentales et permanentes de la science du Cosmos, en décrit les instruments traditionnels et modernes. Il dessine les traits les plus caractéristiques du spectacle, la sereine majesté du décor et la violence de certains épisodes. Il expose ensuite les bases théoriques sur lesquelles se fonde l'interprétation rationnelle de ce spectacle :la cosmologie relativiste "classique" et ses principaux modèle d'Univers", puis la reconstitution conjecturale des événements de l'Univers primordial, à l'époque qui a suivi l'inaccessible mais inévitable big-bang et au cours de laquelle se serait scellé le destin de l'Univers par le jeu d'interactions à tout jamais
abolies.
Cet ouvrage suit d'assez près le développement du savoir positif pour intéresser tous ceux qui
se réclament de l'esprit scientifique, eten admirent les réalisations. De plus, il situe clairement un brillant épisode de la science contemporaine dans le cadre d'une réflexion sur certaines des questions les plus fondamentales de la philosophie.
Contents, Chapitres : le Ciel et la Terre - Facies totius Universi (Physionomie du système solaire - le Soleil et les étoiles - la Galaxie - le système des galaxies et l'Univers) - la théorie de l'Univers (relativité et cosmologie - hypothèses et problèmes fondamentaux de la cosmologie théorique) - Univers primordial (physique des particules et cosmologie - archéologie cosmique) - les trous noirs et la fin du monde - Univers miroir et utopie technologique exemplaire augmenté d'un envoi autographe de l'auteur 700 grammes.
En ligne : http://opac69.free.fr/le_spectacle_cosmique_couv.html Le Spectacle cosmique [texte imprimé] / Jacques MERLEAU PONTY . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Catégories : 600 Histoire de L'astronomie - Vulgarisation:600-6 Débuter en Astronomie Mots-clés : Alpher (R.A.) 131, 144 amas de galaxies 90-92 amas globulaires 62, 77*, 150
ANAXAGORE 152 Andromède 77*, 80, 91, 158 Antarès 8 antimatière 139,
antiparticule 134, 143 antiproton 139, 141* ARAGO (F.) 26 Arcturus 25Index. décimale : 600-6 Débuter en Astronomie Résumé : SOMMAIRE :
I Le Ciel et la Terre 7
II Faciès totius Universi 37
Physionomie du système solaire 40
Le Soleil et les étoiles 50
La Galaxie 68
Le système des galaxies et l'Univers 78
III La théorie de l'Univers 103
Relativité et cosmologie 106
Hypothèses et problèmes fondamentaux
de la cosmologie théorique 116
IV L'Univers primordial 129
Physique des particules et cosmologie 131
L'archéologie cosmique 137
V Les « trous noirs » et la fin du monde 157
L'Univers miroir et l'utopie technologique 167
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L'UNIVERS PRIMORDIAL
Gamow, Alpher et Hermann, sur des bases physicothéoriques déjà plus solides, grâce aux développements dont la physique nucléaire avait bénéficié dans l'intervalle. L'hypothèse grandiose de Gamow était que l'abondance relative, actuellement observable, des 92 atomes de la classification de Mende-leïev devait résulter d'un processus de synthèse intervenu pendant l'époque initiale de l'histoire cosmique. En modifiant rapidement, à cette époque, les paramètres caractéristiques de la matière primordiale (que Gamow appelait YYlem), densité, pression, température, l'expansion de ce processus aurait en quelque sorte « gelé » ou « fossilisé » les résultats et rendu progressivement irréversibles les réactions de synthèse des noyaux atomiques.
Idée partiellement reprise, comme on va le voir, par les cosmologues contemporains ; mais la tentative était prématurée à cause de difficultés très réelles que les connaissances acquises et l'appareil théorique édifié à l'époque ne permettaient pas de surmonter. Car les recherches à la fois expérimentales et théoriques des physiciens dans le domaine subatomique sur lequel ont, depuis quarante ans, porté une partie importante de leurs efforts les ont conduits à considérer la physique des noyaux atomiques comme dérivée par rapport à une physique plus fondamentale, celle des particules élémentaires, du point de vue de laquelle ni le proton ni le neutron, à la différence de l'électron, ne peuvent être considérés comme de véritables éléments qu'il serait inutile de vouloir rapporter à quelque chose de plus fondamental qu'eux. Or, deux faits de première importance, progressivement mis au jour, indiquèrent de plus en plus nettement la voie à suivre, tant expérimentale que théorique, dans cette nouvelle étape de la quête millénaire de l'élément.
Nouvelles formes d'interaction. Au niveau subatomique interviennent des types d'interaction très différents de ceux qui déterminent les phénomènes naturels dans les champs expérimentaux déjà bien maîtrisés par la physique théorique ; ces types
connus, ce sont évidemment l'interaction de gravitation, objet de la théorie relativiste, et l'électromagné-tisme. La gravitation est une force relativement très faible qui ne produit des effets notables qu'à grande échelle lorsque des masses importantes additionnent leurs effets ; les forces électromagnétiques, bien plus grandes, n'exercent cependant des effets très sensibles qu'à petite et moyenne distance ; ce sont elles qui, notamment, par le jeu de l'attraction électrique entre électrons et noyaux atomiques, déterminent une grande partie des réactions chimiques. À grande échelle, leurs effets peuvent éventuellement, comme on l'a vu, être importants mais elles ne jouent pas un rôle comparable à celui de la gravitation, essentiellement parce que, l'électricité étant polarisée, les charges de signe contraire tendent à neutraliser leurs actions respectives. La propagation de la lumière et des photons de toute fréquence est la manifestation cosmique la plus évidente de l'interaction électromagnétique.
Cette interaction est, jusqu'à un certain ordre de grandeur, très bien expliquée par la théorie de Maxwell mais, à l'échelle subatomique, il faut tenir compte des conditions quantiques, ce qui pose des problèmes théoriques redoutables. Leur solution fut, après trente ans de recherches, apportée par l'électrodynamique quantique.
Or les lois de l'électrodynamique, même quantifiée, ne suffisent pas à rendre compte des phénomènes affectant la structure des noyaux atomiques. Alors interviennent deux autres formes d'interaction différentes par le mode de production des phénomènes qu'elles provoquent et par la forme mathématique qui convient à leur expression. Il faut donc distinguer, d'une part, l'interaction « faible » dont la première manifestation fut la désintégration du neutron en proton et électron, observable par le rayonnement dit « bêta » de la radioactivité naturelle et, d'autre part, l'interaction « forte » qui assure la cohésion des noyaux atomiques, liant ensemble protons et neutrons.
En rapport avec ces types d'interaction, lesNote de contenu : nombreuses illustrations 1ere édition Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur illustré In-4 1 vol. - 180 pp.
LE SPECTACLE COSMIQUE
Les progrès de l'observation astronomique ont apporté au Spectacle cosmique une dimension et une richesse inconcevables il y a cent ans, révélant une apparence nouvelle, si frappante qu'elle a fait renaître l'espoir un peu perdu de comprendre son ordre grandiose et de dévoiler ses origines secrètes.
L'auteur, après avoir rappelé les données et lès contraintes fondamentales et permanentes de la science du Cosmos, en décrit les instruments traditionnels et modernes. Il dessine les traits les plus caractéristiques du spectacle, la sereine majesté du décor et la violence de certains épisodes. Il expose ensuite les bases théoriques sur lesquelles se fonde l'interprétation rationnelle de ce spectacle :la cosmologie relativiste "classique" et ses principaux modèle d'Univers", puis la reconstitution conjecturale des événements de l'Univers primordial, à l'époque qui a suivi l'inaccessible mais inévitable big-bang et au cours de laquelle se serait scellé le destin de l'Univers par le jeu d'interactions à tout jamais
abolies.
Cet ouvrage suit d'assez près le développement du savoir positif pour intéresser tous ceux qui
se réclament de l'esprit scientifique, eten admirent les réalisations. De plus, il situe clairement un brillant épisode de la science contemporaine dans le cadre d'une réflexion sur certaines des questions les plus fondamentales de la philosophie.
Contents, Chapitres : le Ciel et la Terre - Facies totius Universi (Physionomie du système solaire - le Soleil et les étoiles - la Galaxie - le système des galaxies et l'Univers) - la théorie de l'Univers (relativité et cosmologie - hypothèses et problèmes fondamentaux de la cosmologie théorique) - Univers primordial (physique des particules et cosmologie - archéologie cosmique) - les trous noirs et la fin du monde - Univers miroir et utopie technologique exemplaire augmenté d'un envoi autographe de l'auteur 700 grammes.
En ligne : http://opac69.free.fr/le_spectacle_cosmique_couv.html Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 600-6-003 501 PON Livre Astro Bibliothèque SAL Ouvrages Disponible Les trois étapes de la cosmologie / Jacques MERLEAU PONTY
Titre : Les trois étapes de la cosmologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques MERLEAU PONTY, Auteur Editeur : Paris : Laffont ISBN/ISSN/EAN : 100-1-019 Langues : Français (fre) Les trois étapes de la cosmologie [texte imprimé] / Jacques MERLEAU PONTY, Auteur . - Paris : Laffont, [s.d.].
ISSN : 100-1-019
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