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Les étoiles / Dominique Proust
Titre : Les étoiles Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Proust (19..-....), Auteur ; Jacques Breysacher (1944-....), Auteur Editeur : Paris : Éd. du Seuil Année de publication : 1996 Collection : Points Sous-collection : Sciences num. 113 Importance : 212 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-02-023781-4 Prix : 39 F Langues : Français (fre) Catégories : 200 La Galaxie:200-2 Etoiles Index. décimale : 200-2 Etoiles Les étoiles [texte imprimé] / Dominique Proust (19..-....), Auteur ; Jacques Breysacher (1944-....), Auteur . - Paris : Éd. du Seuil, 1996 . - 212 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 18 cm. - (Points. Sciences; 113) .
ISBN : 2-02-023781-4 : 39 F
Langues : Français (fre)
Catégories : 200 La Galaxie:200-2 Etoiles Index. décimale : 200-2 Etoiles Réservation
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Titre : Patience dans l'azur : l'évolution cosmique Type de document : texte imprimé Auteurs : Hubert REEVES, Auteur Editeur : Paris : Éd. du Seuil Année de publication : 1988 Collection : Points Sous-collection : Sciences num. 55 Importance : 324 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-02-009917-9 Prix : 37 F Langues : Français (fre) Catégories : 100 Univers Extra Galactique:100-1 Structures - Architectures - Distances Index. décimale : 100-1 Structures - Architectures Distances dans l'univers - Résumé : Table
Introduction : la montagne et la souris 15
Première section
L'univers a une histoire 21
1. L'architecture de l'univers 25
Le monde des étoiles 25
Le monde des galaxies 28
Un univers hiérarchisé 29
L'univers : un fluide sans borne 30
Regarder « loin », c'est regarder « tôt » 31
2. Un univers en expansion
Un univers qui crée son propre espace 33
L'univers est-il infini ? 35
L'âge de l'univers 37
L'âge des plus vieilles étoiles 38
L'âge des plus vieux atomes 39
Une lueur fossile 41
Le passage de l'opacité à la transparence 43
Les cendres de l'explosion initiale 44
Deux filons à exploiter : la population des photons et l'absence
d'antimatière 47
Et qu'est-ce qu'il y avait avant ? 49
La mesure du temps 50
Aux limites du langage et de la logique 51
3. Le futur 53
L'avenir de l'univers 53
La vitesse de libération de l'univers 54
Une interminable exhalaison 55
L'ultime désagrégation 58
4. Pourquoi la nuit est-elle noire ? 60
Deuxième section
La nature en gestation 63
1. La phase cosmique 68
Spectateurs de l'univers 68
Leferetlefeu 69
Un océan de chaleur 71
Les noyaux émergent de l'océan de chaleur 73
La première crise de croissance de la complexité 75
Atomes et molécules émergent de l'océan de chaleur 76
Le règne du rayonnement s'achève 77
2. La phase stellaire 79
Galaxies et étoiles émergent de l'océan de chaleur 79
La vie d'une galaxie 80
La vie des étoiles 82
La fusion de l'hydrogène 82
La fusion de l'hélium, ou la naissance miraculeuse du carbone 84
Les fusions ultimes 86
L'étoile explose 87
La nébuleuse du Crabe et l'astrologue de l'empire de Chine 88
La première catalyse 90
Les résidus stellaires 92
La mort des petites étoiles 93
La naissance des atomes lourds 94
La naissance des cristaux 96
Le secret de la pureté 97
3. La phase interstellaire 98
Les poussières interstellaires 98
L'hydrogène entre dans le jeu 98
Les rayons cosmiques 99
Les molécules interstellaires 101
4. La phase planétaire 104
L'invention de la planète 104
La naissance des planètes 105
La chaleur des planètes 106
La naissance de l'atmosphère ' 107
Que d'eau ! Que d'eau ! 108
Le grand orage 109
La soupe océanique primitive 111
Croître 112
Catalyser 112
L'autocatalyse préfigure la reproduction 113
Se nourrir 114
La première crise de l'énergie 116
5. Images de l'évolution biologique 117
La machinerie de la cellule 117
L'origine des cellules 120
Le grand arbre darwinien 121
Une catastrophe à l'échelle planétaire 122
La vie implique tous les niveaux du réel 123
Les éléments chimiques de la vie 124
6. La vie hors de la Terre 127
La vie dans le système solaire 127
Des acides aminés dans les météorites 128
Pasteur et les sucres 129
Des planètes éclatées 131
La vie dans l'univers 132
7. L'avenir de la Terre 135
La mort du Soleil 135
Réanimer le Soleil défaillant 137
8. Le cimetière de la Côte des Neiges dans la constellation d'Orion 141
9. De la musique avant toute chose 148
Pourquoi de la musique plutôt que du bruit ? 148
Quelle sorte de musique ? 150
La quête de la stabilité 151
Jazz 153
Le hasard bridé 154
Le principe anthropique 158
L'expérience-univers 159
Troisième section
Dans les coulisses 163
1. Le temps cosmique 166
Temps, espace, vitesse 166
La foire du Trône en accéléré 167
Le chien d'Einstein et les jumeaux de Langevin 168
La matière retarde le temps et déforme l'espace 169
Le temps cosmique, l'espace cosmique 171
2. Énergies, forces, et Tailleurs 173
Présentation du Grand Ailleurs 173
La monnaie-énergie 173
Les liaisons électromagnétiques 175
Les liaisons nucléaires 178
Les liaisons quarkiennes 180
Les liaisons gravifiques 180
Les jeux de la chaleur et de la gravité 182
L'ailleurs, condition indispensable des liaisons 183
L'ailleurs, condition indispensable de l'organisation 184
3. Le hasard 188
La cause et le hasard 188
Le hasard des agents d'assurances 189
Le hasard et la vie privée des atomes 190
Le diamant de la Tour de Londres 193
Observer, c'est perturber 194
Les « lois de la physique » et leurs cadres 195
Le hasard, élément essentiel de la fertilité cosmique 197
4. Trois énigmes 198
Le pendule de Foucault et le principe de Mach 198
La loi est la même partout 202
Des atomes qui gardent le contact 204
Appendices
A 1. La lumière 211
A 2. Les neutrinos 213
A 3. Inventaire des éléments de la complexité 215
A 4. L'évolution nucléaire illustrée 229
A 5. L'évolution stellaire illustrée 239
A 6. Les trous noirs 245
A 7. Le second horizon 248
A 8. L'ultime horizon 252
Notes 253
Quelques chiffres à retenir 261
Bibliographie 263
Table des schémas et tableaux 265
Références des illustrations 267
Note de contenu : Hubert Reeves Patience dans l'azur L'évolution cosmique
"Nous ne sommes pas nés d'hier. Notre
existence commence dans la fulgurante
explosion qui a donné naissance à l'univers.
Elle se poursuit au c?ur ardent des étoiles,
dans les vastes espaces interstellaires, dans
l'océan primitif de la Terre et à la surface des
continents.
L'univers entier est notre cocon. A la
recherche de nos racines profondes, ce livre
conte l'histoire de notre cosmos.
La science moderne nous révèle un univers en
état de gestation permanente. Né dans le plus
grand dénuement, il a engendré, tour à tour,
les noyaux atomiques, les atomes, les
molécules, les organismes végétaux et
animaux, jusqu'au cerveau humain.
La "vie" est la manifestation de
cette tendance de la matière à s'organiser :
deux atomes se combinent pour composer
une molécule, un homme et une femme se
joignent pour engendrer un enfant. Nous
retrouvons ici la tradition hindouiste: les
pierres et les étoiles sont nos s?urs.
Quel sera l'avenir de l'Univers, de la Galaxie
et de la Terre? L'astronomie nous apporte ici
quelques lumières. Quant à l'avenir du genre
humain, il dépend de l'Homme..." (H. Reeves).
Hubert Reeves est né à Montréal (Québec). Après des études au Canada puis aux USA, il est devenu un spécialiste réputé de l'astrophysique nucléaire. Depuis 1966, il est directeur de recherches au CNRS et travaille au Centre d'études nucléaires de Saclay. Ses ouvrages, Patience dans l'azur et Poussières d'étoiles (parus au Seuil), ainsi que de nombreuses émissions de radio et télévision, lui ont apporté une immense audience publique et lui ont valu de nombreux prix (prix de la Fondation de France, prix Perrin, etc.).
*************************************************
Lire les pages : 120 -121
**************************************************
L'origine des cellules
Comment un système aussi évolué et aussi performant que la cellule est-il arrivé au monde ? À la vérité, on en sait peu de chose. Une théorie fascinante en fait le fruit d'une fédération. Il s'agirait de systèmes plus simples qui auraient trouvé avantage à vivre ensemble pour partager leurs aptitudes. Une sorte de symbiose.
Sur notre planète, les plus vieilles roches connues à ce jour sont situées au Groenland. Il s'agit d'un terrain (N 13) sédimentaire qui s'est déposé il y a 3,8 milliards d'années, c'est-à-dire moins d'un milliard d'années après la formation de la Terre. En ces temps, la puissance du volcanisme initial tirait à sa fin. Les premiers océans, quasi bouillants, regorgeaient des molécules complexes engendrées pendant le grand déluge. Or, découverte récente de la plus haute importance, ce terrain révèle la présence d'une vaste population de microfossiles. On y reconnaît, entre autres, des algues bleues. Il s'agit d'organismes microscopiques formés d'une seule cellule, capables de réaliser la photosynthèse. On les retrouve aujourd'hui dans les eaux chaudes issues des geysers d'Islande. Elles s'accommodent de températures voisines de cent degrés centigrades. À l'étude, la cellule de ces algues est assez déconcertante. Elle ne possède ni noyau ni aucun des éléments cellulaires habituels. On n'y voit qu'une masse gélatineuse enfermée dans une membrane. Sur les terrains désertiques qui entourent les geysers, on trouve, par ailleurs, de vastes populations bactériennes : organismes composés, là encore, d'une seule cellule, sans éléments internes apparents.
Selon la théorie de la « fédération », ce sont de telles cellules simples qui se seraient un jour associées pour former les cellules complexes des êtres vivants. Chaque organisme primitif devenait une organelle particulière. Les bactéries seraient devenues les mitochondries, responsables de la respiration cellulaire. Chez les plantes, les algues bleues seraient devenues les chloroplastes assignés à la photosynthèse. Fédérer des êtres déjà existants pour créer un être plus complexe et plus performant, voilà bien une des recettes favorites de la nature en gestation.
Le grand arbre darwinien
Comment un système aussi évolué et aussi performant que la cellule est-il arrivé au monde ? À la vérité, on en sait peu de chose. Une théorie fascinante en fait le fruit d'une fédération. Il s'agirait de systèmes plus simples qui auraient trouvé avantage à vivre ensemble pour partager leurs aptitudes. Une sorte de symbiose.
Sur notre planète, les plus vieilles roches connues à ce jour sont situées au Groenland. Il s'agit d'un terrain (N 13) sédimentaire qui s'est déposé il y a 3,8 milliards d'années, c'est-à-dire moins d'un milliard d'années après la formation de la Terre. En ces temps, la puissance du volcanisme initial tirait à sa fin. Les premiers océans, quasi bouillants, regorgeaient des molécules complexes engendrées pendant le grand déluge. Or, découverte récente de la plus haute importance, ce terrain révèle la présence d'une vaste population de microfossiles. On y reconnaît, entre autres, des algues bleues. Il s'agit d'organismes microscopiques formés d'une seule cellule, capables de réaliser la photosynthèse. On les retrouve aujourd'hui dans les eaux chaudes issues des geysers d'Islande. Elles s'accommodent de températures voisines de cent degrés centigrades. À l'étude, la cellule de ces algues est assez déconcertante. Elle ne possède ni noyau ni aucun des éléments cellulaires habituels. On n'y voit qu'une masse gélatineuse enfermée dans une membrane. Sur les terrains désertiques qui entourent les geysers, on trouve, par ailleurs, de vastes populations bactériennes : organismes composés, là encore, d'une seule cellule, sans éléments internes apparents.
Selon la théorie de la « fédération », ce sont de telles cellules simples qui se seraient un jour associées pour former les cellules complexes des êtres vivants. Chaque organisme primitif devenait une organelle particulière. Les bactéries seraient devenues les mitochondries, responsables de la respiration cellulaire. Chez les plantes, les algues bleues seraient devenues les chloroplastes assignés à la photosynthèse. Fédérer des êtres déjà existants pour créer un être plus complexe et plus performant, voilà bien une des recettes favorites de la nature en gestation.
En quatre milliards d'années, on passe des algues bleues aux êtres humains.
Encore une fois, malgré mon désir, je ne pourrai pas vous guider sur les sentiers de l'évolution biologique. D'autres l'ont fait avec une grande dextérité (N 14). Je voudrais cependant, dans l'esprit des chapitres précédents, saluer au passage les grands moments de l'organisation naturelle. À la lumière de nos connaissances actuelles, essayons de dresser le palmarès de l'être le plus évolué à chaque instant de l'histoire de la Terre.
Bactéries et algues bleues semblent garder la palme pendant trois milliards d'années. Les organismes pluricellulaires les plus anciens, à notre connaissance, sont les méduses. On les voit apparaître il y a sept cents millions d'années. Sans doute y en a-t-il de plus vieilles. Les vestiges sont difficiles à identifier. Cent millions d'années plus tard, voilà les premiers coquillages et arthropodes (crustacés variés). Ils possèdent un squelette extérieur qui laisse des traces fossiles. Encore cent millions d'années (il y a cinq cents millions d'années), et le squelette passe à l'intérieur ; le règne des poissons commence.
La vie, jusqu'ici, était exclusivement confinée à l'océan et aux lacs. La sortie des eaux va se faire, il y a trois cent cinquante millions d'années. Grâce à la couche d'ozone, l'atmosphère est maintenant protégée contre les rayonnements létaux en provenance de l'espace. Cette couche d'ozone est elle-même apparue grâce à la respiration végétale aquatique des ères précédentes. C'est le début de la période des reptiles et des oiseaux. Les mammifères apparaissent peu après, mais ne s'épanouissent vraiment qu'après la disparition des dinosaures, il y a environ soixante-trois millions d'années (voir section suivante). Parmi ces mammifères, une espèce de petite musaraigne (fig. 32), venue au monde il y a environ soixante millions d'années, portait dans ses gènes la promesse du cerveau humain (fig. 33). De sa descendance sortent les diverses
Patience dans l'azur : l'évolution cosmique [texte imprimé] / Hubert REEVES, Auteur . - Paris : Éd. du Seuil, 1988 . - 324 p. : ill., couv. ill. en coul ; 18 cm. - (Points. Sciences; 55) .
ISBN : 2-02-009917-9 : 37 F
Langues : Français (fre)
Catégories : 100 Univers Extra Galactique:100-1 Structures - Architectures - Distances Index. décimale : 100-1 Structures - Architectures Distances dans l'univers - Résumé : Table
Introduction : la montagne et la souris 15
Première section
L'univers a une histoire 21
1. L'architecture de l'univers 25
Le monde des étoiles 25
Le monde des galaxies 28
Un univers hiérarchisé 29
L'univers : un fluide sans borne 30
Regarder « loin », c'est regarder « tôt » 31
2. Un univers en expansion
Un univers qui crée son propre espace 33
L'univers est-il infini ? 35
L'âge de l'univers 37
L'âge des plus vieilles étoiles 38
L'âge des plus vieux atomes 39
Une lueur fossile 41
Le passage de l'opacité à la transparence 43
Les cendres de l'explosion initiale 44
Deux filons à exploiter : la population des photons et l'absence
d'antimatière 47
Et qu'est-ce qu'il y avait avant ? 49
La mesure du temps 50
Aux limites du langage et de la logique 51
3. Le futur 53
L'avenir de l'univers 53
La vitesse de libération de l'univers 54
Une interminable exhalaison 55
L'ultime désagrégation 58
4. Pourquoi la nuit est-elle noire ? 60
Deuxième section
La nature en gestation 63
1. La phase cosmique 68
Spectateurs de l'univers 68
Leferetlefeu 69
Un océan de chaleur 71
Les noyaux émergent de l'océan de chaleur 73
La première crise de croissance de la complexité 75
Atomes et molécules émergent de l'océan de chaleur 76
Le règne du rayonnement s'achève 77
2. La phase stellaire 79
Galaxies et étoiles émergent de l'océan de chaleur 79
La vie d'une galaxie 80
La vie des étoiles 82
La fusion de l'hydrogène 82
La fusion de l'hélium, ou la naissance miraculeuse du carbone 84
Les fusions ultimes 86
L'étoile explose 87
La nébuleuse du Crabe et l'astrologue de l'empire de Chine 88
La première catalyse 90
Les résidus stellaires 92
La mort des petites étoiles 93
La naissance des atomes lourds 94
La naissance des cristaux 96
Le secret de la pureté 97
3. La phase interstellaire 98
Les poussières interstellaires 98
L'hydrogène entre dans le jeu 98
Les rayons cosmiques 99
Les molécules interstellaires 101
4. La phase planétaire 104
L'invention de la planète 104
La naissance des planètes 105
La chaleur des planètes 106
La naissance de l'atmosphère ' 107
Que d'eau ! Que d'eau ! 108
Le grand orage 109
La soupe océanique primitive 111
Croître 112
Catalyser 112
L'autocatalyse préfigure la reproduction 113
Se nourrir 114
La première crise de l'énergie 116
5. Images de l'évolution biologique 117
La machinerie de la cellule 117
L'origine des cellules 120
Le grand arbre darwinien 121
Une catastrophe à l'échelle planétaire 122
La vie implique tous les niveaux du réel 123
Les éléments chimiques de la vie 124
6. La vie hors de la Terre 127
La vie dans le système solaire 127
Des acides aminés dans les météorites 128
Pasteur et les sucres 129
Des planètes éclatées 131
La vie dans l'univers 132
7. L'avenir de la Terre 135
La mort du Soleil 135
Réanimer le Soleil défaillant 137
8. Le cimetière de la Côte des Neiges dans la constellation d'Orion 141
9. De la musique avant toute chose 148
Pourquoi de la musique plutôt que du bruit ? 148
Quelle sorte de musique ? 150
La quête de la stabilité 151
Jazz 153
Le hasard bridé 154
Le principe anthropique 158
L'expérience-univers 159
Troisième section
Dans les coulisses 163
1. Le temps cosmique 166
Temps, espace, vitesse 166
La foire du Trône en accéléré 167
Le chien d'Einstein et les jumeaux de Langevin 168
La matière retarde le temps et déforme l'espace 169
Le temps cosmique, l'espace cosmique 171
2. Énergies, forces, et Tailleurs 173
Présentation du Grand Ailleurs 173
La monnaie-énergie 173
Les liaisons électromagnétiques 175
Les liaisons nucléaires 178
Les liaisons quarkiennes 180
Les liaisons gravifiques 180
Les jeux de la chaleur et de la gravité 182
L'ailleurs, condition indispensable des liaisons 183
L'ailleurs, condition indispensable de l'organisation 184
3. Le hasard 188
La cause et le hasard 188
Le hasard des agents d'assurances 189
Le hasard et la vie privée des atomes 190
Le diamant de la Tour de Londres 193
Observer, c'est perturber 194
Les « lois de la physique » et leurs cadres 195
Le hasard, élément essentiel de la fertilité cosmique 197
4. Trois énigmes 198
Le pendule de Foucault et le principe de Mach 198
La loi est la même partout 202
Des atomes qui gardent le contact 204
Appendices
A 1. La lumière 211
A 2. Les neutrinos 213
A 3. Inventaire des éléments de la complexité 215
A 4. L'évolution nucléaire illustrée 229
A 5. L'évolution stellaire illustrée 239
A 6. Les trous noirs 245
A 7. Le second horizon 248
A 8. L'ultime horizon 252
Notes 253
Quelques chiffres à retenir 261
Bibliographie 263
Table des schémas et tableaux 265
Références des illustrations 267
Note de contenu : Hubert Reeves Patience dans l'azur L'évolution cosmique
"Nous ne sommes pas nés d'hier. Notre
existence commence dans la fulgurante
explosion qui a donné naissance à l'univers.
Elle se poursuit au c?ur ardent des étoiles,
dans les vastes espaces interstellaires, dans
l'océan primitif de la Terre et à la surface des
continents.
L'univers entier est notre cocon. A la
recherche de nos racines profondes, ce livre
conte l'histoire de notre cosmos.
La science moderne nous révèle un univers en
état de gestation permanente. Né dans le plus
grand dénuement, il a engendré, tour à tour,
les noyaux atomiques, les atomes, les
molécules, les organismes végétaux et
animaux, jusqu'au cerveau humain.
La "vie" est la manifestation de
cette tendance de la matière à s'organiser :
deux atomes se combinent pour composer
une molécule, un homme et une femme se
joignent pour engendrer un enfant. Nous
retrouvons ici la tradition hindouiste: les
pierres et les étoiles sont nos s?urs.
Quel sera l'avenir de l'Univers, de la Galaxie
et de la Terre? L'astronomie nous apporte ici
quelques lumières. Quant à l'avenir du genre
humain, il dépend de l'Homme..." (H. Reeves).
Hubert Reeves est né à Montréal (Québec). Après des études au Canada puis aux USA, il est devenu un spécialiste réputé de l'astrophysique nucléaire. Depuis 1966, il est directeur de recherches au CNRS et travaille au Centre d'études nucléaires de Saclay. Ses ouvrages, Patience dans l'azur et Poussières d'étoiles (parus au Seuil), ainsi que de nombreuses émissions de radio et télévision, lui ont apporté une immense audience publique et lui ont valu de nombreux prix (prix de la Fondation de France, prix Perrin, etc.).
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Lire les pages : 120 -121
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L'origine des cellules
Comment un système aussi évolué et aussi performant que la cellule est-il arrivé au monde ? À la vérité, on en sait peu de chose. Une théorie fascinante en fait le fruit d'une fédération. Il s'agirait de systèmes plus simples qui auraient trouvé avantage à vivre ensemble pour partager leurs aptitudes. Une sorte de symbiose.
Sur notre planète, les plus vieilles roches connues à ce jour sont situées au Groenland. Il s'agit d'un terrain (N 13) sédimentaire qui s'est déposé il y a 3,8 milliards d'années, c'est-à-dire moins d'un milliard d'années après la formation de la Terre. En ces temps, la puissance du volcanisme initial tirait à sa fin. Les premiers océans, quasi bouillants, regorgeaient des molécules complexes engendrées pendant le grand déluge. Or, découverte récente de la plus haute importance, ce terrain révèle la présence d'une vaste population de microfossiles. On y reconnaît, entre autres, des algues bleues. Il s'agit d'organismes microscopiques formés d'une seule cellule, capables de réaliser la photosynthèse. On les retrouve aujourd'hui dans les eaux chaudes issues des geysers d'Islande. Elles s'accommodent de températures voisines de cent degrés centigrades. À l'étude, la cellule de ces algues est assez déconcertante. Elle ne possède ni noyau ni aucun des éléments cellulaires habituels. On n'y voit qu'une masse gélatineuse enfermée dans une membrane. Sur les terrains désertiques qui entourent les geysers, on trouve, par ailleurs, de vastes populations bactériennes : organismes composés, là encore, d'une seule cellule, sans éléments internes apparents.
Selon la théorie de la « fédération », ce sont de telles cellules simples qui se seraient un jour associées pour former les cellules complexes des êtres vivants. Chaque organisme primitif devenait une organelle particulière. Les bactéries seraient devenues les mitochondries, responsables de la respiration cellulaire. Chez les plantes, les algues bleues seraient devenues les chloroplastes assignés à la photosynthèse. Fédérer des êtres déjà existants pour créer un être plus complexe et plus performant, voilà bien une des recettes favorites de la nature en gestation.
Le grand arbre darwinien
Comment un système aussi évolué et aussi performant que la cellule est-il arrivé au monde ? À la vérité, on en sait peu de chose. Une théorie fascinante en fait le fruit d'une fédération. Il s'agirait de systèmes plus simples qui auraient trouvé avantage à vivre ensemble pour partager leurs aptitudes. Une sorte de symbiose.
Sur notre planète, les plus vieilles roches connues à ce jour sont situées au Groenland. Il s'agit d'un terrain (N 13) sédimentaire qui s'est déposé il y a 3,8 milliards d'années, c'est-à-dire moins d'un milliard d'années après la formation de la Terre. En ces temps, la puissance du volcanisme initial tirait à sa fin. Les premiers océans, quasi bouillants, regorgeaient des molécules complexes engendrées pendant le grand déluge. Or, découverte récente de la plus haute importance, ce terrain révèle la présence d'une vaste population de microfossiles. On y reconnaît, entre autres, des algues bleues. Il s'agit d'organismes microscopiques formés d'une seule cellule, capables de réaliser la photosynthèse. On les retrouve aujourd'hui dans les eaux chaudes issues des geysers d'Islande. Elles s'accommodent de températures voisines de cent degrés centigrades. À l'étude, la cellule de ces algues est assez déconcertante. Elle ne possède ni noyau ni aucun des éléments cellulaires habituels. On n'y voit qu'une masse gélatineuse enfermée dans une membrane. Sur les terrains désertiques qui entourent les geysers, on trouve, par ailleurs, de vastes populations bactériennes : organismes composés, là encore, d'une seule cellule, sans éléments internes apparents.
Selon la théorie de la « fédération », ce sont de telles cellules simples qui se seraient un jour associées pour former les cellules complexes des êtres vivants. Chaque organisme primitif devenait une organelle particulière. Les bactéries seraient devenues les mitochondries, responsables de la respiration cellulaire. Chez les plantes, les algues bleues seraient devenues les chloroplastes assignés à la photosynthèse. Fédérer des êtres déjà existants pour créer un être plus complexe et plus performant, voilà bien une des recettes favorites de la nature en gestation.
En quatre milliards d'années, on passe des algues bleues aux êtres humains.
Encore une fois, malgré mon désir, je ne pourrai pas vous guider sur les sentiers de l'évolution biologique. D'autres l'ont fait avec une grande dextérité (N 14). Je voudrais cependant, dans l'esprit des chapitres précédents, saluer au passage les grands moments de l'organisation naturelle. À la lumière de nos connaissances actuelles, essayons de dresser le palmarès de l'être le plus évolué à chaque instant de l'histoire de la Terre.
Bactéries et algues bleues semblent garder la palme pendant trois milliards d'années. Les organismes pluricellulaires les plus anciens, à notre connaissance, sont les méduses. On les voit apparaître il y a sept cents millions d'années. Sans doute y en a-t-il de plus vieilles. Les vestiges sont difficiles à identifier. Cent millions d'années plus tard, voilà les premiers coquillages et arthropodes (crustacés variés). Ils possèdent un squelette extérieur qui laisse des traces fossiles. Encore cent millions d'années (il y a cinq cents millions d'années), et le squelette passe à l'intérieur ; le règne des poissons commence.
La vie, jusqu'ici, était exclusivement confinée à l'océan et aux lacs. La sortie des eaux va se faire, il y a trois cent cinquante millions d'années. Grâce à la couche d'ozone, l'atmosphère est maintenant protégée contre les rayonnements létaux en provenance de l'espace. Cette couche d'ozone est elle-même apparue grâce à la respiration végétale aquatique des ères précédentes. C'est le début de la période des reptiles et des oiseaux. Les mammifères apparaissent peu après, mais ne s'épanouissent vraiment qu'après la disparition des dinosaures, il y a environ soixante-trois millions d'années (voir section suivante). Parmi ces mammifères, une espèce de petite musaraigne (fig. 32), venue au monde il y a environ soixante millions d'années, portait dans ses gènes la promesse du cerveau humain (fig. 33). De sa descendance sortent les diverses
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CouvertureURL La plus belle histoire de la terre / André BRAHIC
Titre : La plus belle histoire de la terre Type de document : texte imprimé Auteurs : André BRAHIC, Auteur ; Paul TAPPONNIER, Auteur ; Lester BROWN, Auteur Editeur : Paris : Éd. du Seuil ISBN/ISSN/EAN : 300-5-003 Langues : Français (fre) La plus belle histoire de la terre [texte imprimé] / André BRAHIC, Auteur ; Paul TAPPONNIER, Auteur ; Lester BROWN, Auteur . - Paris : Éd. du Seuil, [s.d.].
ISSN : 300-5-003
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