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Mon voyage au Toubkal en juillet 1998

Quelques chiffres : 

Troisième île du pacifique par sa superficie après la Papouasie Nouvelle–Guinée et la Nouvelle Zélande, la nouvelle Calédonie est située au sud de la Mélanésie entre le 19ème et le 23ème degré de latitude sud et le 158ème et le 172ème degré de longitude est, à environ 1500 km de l’Australie. Elle est à 1700 km de la Nouvelle Zélande, 5000 km de Tahiti, 7000 km du Japon, à 10 000 km de la cote occidentale de USA et 20 000 km de la France.

La Nouvelle Calédonie comprend la grande terre (400 km de long et 16372 km2) , les îles loyauté et de nombreux autres îlots pour une superficie totale de 19000  km2. La grande terre est la plus peuplée (200000 ha). Elle est traversée dans toute sa longueur par une chaîne de hautes montagnes qui culminent vers 1620m. Cette chaîne sépare l’île en deux parties très distinctes : la côte est , humide et ouverte à l’alizé. Côte luxuriante, fertile, exotique, avec une végétation tropicale et ses cases mélanésiennes mystérieuses, disséminées le long des routes ; et la côte ouest plus sèche, plus tempérée, patrie des grands espaces et de l’élevage ; C’est un univers agricole et pastoral. C’est l’île de « l’éternel printemps », chaud et ensoleillé toute l’année. Nous sommes en automne, mais quel automne !

 

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Le voyage

Le départ se fait de Paris. : 25 h de voyage à l’aller, le retour se fait en 27h,

Lorsque nous partons ; il fait beau, nous survolons l’Alsace, puis l’Allemagne, l’Autriche et les Alpes, la Hongrie ou nous reconnaissons le lac Balaton (Nous y avons passé des vacances !) , Puis c’est la Roumanie, la Bulgarie, la mer Noire ,la Turquie avec au nord les immenses montagnes du Caucase couvertes de neige et de glaciers, puis la mer Caspienne et l’immense désert d’Iran. Dans l’avion les repas succèdent au film et inversement. Il commence déjà à faire nuit forcément nous volons vers l’est ! Nous passerons sur l’est de l’inde. Bombay est une immense ville, très belle de nuit. Nous pouvons admirer un orage en dessous de nous, Nous arrivons à Colombo après 10h 30 de vol. La fatigue se fait déjà sentir. Nous pouvons nous dégourdir les jambes pendant 1h30 et nous repartons en direction de Sydney.. Si le jour a été court, la nuit l’est aussi. Voilà déjà les premières lueurs, nous sommes sur l’Australie et c’est un immense désert ou nous percevons des lacs plus ou moins asséchés. En revenant nous passerons juste sur le Halls Creek, une montagne toute rouge. La ville de Sydney vue d’avion est vraiment magnifique. J’aimerais y passer quelques jours. Faites le si vous y allez ! Nous repartons avec la nuit de nouveau, mais cette fois, il ne nous reste plus que deux heures 15 de vol, nous sommes arrivés ! A Nouméa il faut 26°, le ciel est magnifique et nous voyons tout de suite la Croix du Sud, Nous avons changé d’hémisphère, Nous sommes à l’autre bout du monde, c’est merveilleux !

 

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Nouméa

Nouméa est une ville agréable, son port et le comptoir pour le départ sur les îles loyauté , son superbe marché couvert, la place des cocotiers ou se trouve l’hôtel de ville avec son échantillon de garniérite (minerai de Nickel), la cathédrale St Joseph et ses voûtes en bois de 1888, ses plages de sable fin, ses jardins (en particulier l’Ouen toro) ou viennent très nombreux les nouméens le soir, et tous les alentours fait de collines, de caps, d’anses, d’îles, tous à découvrir. Dans la presqu’île de Nou autrefois une île, arriva le premier convoi de bagnards en 1844. On peut y voir encore les restes du bagne : la maison du directeur, l’atelier, la maison du bourreau,  et tout au bout, sur le Montravel (167m !), Les canons qui surveillaient la mer. La vue y est vraiment sublime. Nous longeons les bords de mer pour rentrer, les plages de Ste Marie, la pointe Mangin, le Ouen Toro, superbe parc avec parcours de santé, et nous arrivons à l’anse Vata ou nous logeons.

 

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Le Sud :

Réveillée plusieurs fois dans la nuit, je me suis rendormie. Aujourd’hui je ne suis pas en phase avec le jour. Nous partons vers 8h pour visiter le sud. Nous commençons par le tour du Mont Doré (772m). Très jolies maisons, parcs, missions, villages, et une très jolie vue sur Nouméa et ses alentours. Nous n’avons pas le temps de grimper au sommet dommage ! Nous trouvons les sources du Mont Doré, avec des bassins ou nous pouvons remplir nos bouteilles d’eau. Beaucoup de gens viennent remplir ici des bidons. C’est de l’eau qui est mise en bouteilles et que nous achetons en ville ! Puis nous apercevons sur la falaise les 20 éoliennes de Plum ! Et nous prenons la direction de Yati, le sud ! Nous entrons dans une autre planète, toute la terre est rouge de l’oxyde de fer, mais recouverte d’une importante flore, savanes argentées ou dorées et bois de chênes gommiers et niaoulis. Pas âme qui vive pendant 57 km. Nous ne quitterons pas la route principale, car nous n’avons pas de 4*4 ! Col de Mouirange, puis col des 2 tétons, col Ouénarou (146m). Nous découvrons le lac de Yati, immense retenue de 40 km2, 300 millions de m3 !, que nous longeons jusqu’au barrage. Nous continuons jusqu’à la mission de Touarourou. La tribu fondée en 1880 vit au bord de la mer. Le village de Yati (un petit détour sans issue) comporte une petite place qui sert de rond point pour faire demi-tour et un poste d’essence. Nous n’y verrons personne ! Sur la route du retour, nous faisons un détour pour aller visiter le parc de la Rivière bleue. Malheureusement il se met à pleuvoir. C’est une région très arrosée de la Nouvelle Calédonie ! .Dans le parc nous parcourrons  plusieurs km des pistes dans une savane puis dans la forêt. Nous trouvons les squelettes argentés de la forêt noyée de chênes gommes. En effet ce bois est imputrescible et depuis la  mise en eau du barrage, les arbres sont toujours là. De nombreuses constructions sont faites avec ce bois, dont le pont Perignon (1958). Nous pouvons aussi admirer des arbres millénaires dont le grand Kaori, refuge d’oiseaux de toutes sortes. Son diamètre est de 2.70m à 1m70 du sol ! Il fait 40m de haut dont 20m pour le tronc. Diamètre du houppier 35m ! En sortant du parc nous nous lavons un peu les pieds complètement rouges, colorés par cette terre pleine de minerai et nous discutons un moment avec le garde du parc, jeune homme sympathique qui parle avec enthousiasme des très belles ballades que l’on peut faire. Mais il faudra revenir !

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Les petits îlots :

Nous allons en bateau taxi sur l’îlot Maître et nous y restons toute une journée à nous baigner, à bouquiner et à admirer les mygales et un tricot rayé (superbe serpent de mer rayé blanc et noir, mais très venimeux !).

 

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En direction du Nord :

Nous passons par le village de Locecolocoa, (casse le cou). De la falaise qui domine on jetait les femmes adultères et les autres condamnés ! Nous apercevons le centre de recherche agronomique de Port Laguerre , franchissons le col de la pirogue (une ancienne pirogue remplie d’eau permettait d’arroser les plantations de tarots ). Après la Tontouta, nous passons un ancien bagne ; le camp Brun crée pour les incorrigibles en 1876. La Foa un peu plus loin est une petite ville de 2500ha. En 1874 il y fut établi une gendarmerie qui fut attaquée en 1874 (4 gendarmes tués) par les kanak. Ce fut le début de la grande révolte kanak (1200 morts dont 1000 kanaks !). Nous photographions un peu plus loin une jolie maison coloniale.

La route traverse une large plaine, ou nous apercevons de loin en loin des ranchs et de gros troupeaux de bovins et de chevaux. Nous pourrions nous croire dans l’ouest américain.

Fort Teramba fut un camp militaire établi en 1871 et servit de quartier général pour l’armée française pendant la révolte kanak. En 1885, il fut transformé en colonie pénitentiaire, puis fermé en 1898. Il est en cours de restauration depuis 1982.

A la sortie de Moindou, la route file entre les collines recouvertes de Niaoulis Nous passons devant un cimetière Arabe (descendant des révoltés algériens berbères déportés en 1871 sur l’île des pins. Cette communauté s’est très bien adaptée et depuis des décennies le maire de Bourail est arabe ! Nous dépassons le cimetière Néo-Zélandais (246 tombes), morts dans le pacifique pendant la 2ème guerre mondiale.

Bourail (4400ha) est la capitale « Caldoche ». C’est une ville comme celles du far-west, avec une seule rue principale.

Nous irons admirer la roche percée, falaise spectaculaire creusée de grottes et de tunnels percés par les flots. Le bonhomme est un immense bloc monolithe de quartz dur incliné sur son socle. Depuis le belvédère juste au-dessus nous voir la baies des tortues et admirer au loin (avec des jumelles) le balai des surfeurs sur la barrière de corail. La plage de Poe, non loin de là , c’est encore 17km de sable blanc, et pas un humain ! ….

Puis sur une route toujours rectiligne, se succèdent le col du bonhomme, le col de Poya et on entre dans la province du Nord ! Enfin nous arrivons à Pouenbout, (1200 ha)  célèbre pour la présence de son superbe Lycée agricole ! Il y a une volonté politique d’en faire la capitale du Nord, et peut-être est-ce là que l’on implantera la« future « grande usine de nickel du Nord »

Nous nous reposons un moment au bord de la mer à Koumac, petite ville à l’air texan ! Il y a de grandes barges de déchargement du nickel et une marina, mais à part nous et deux jeunes qui se préparent à partir en voilier, il n’y a personne !

Après Koumac, les paysages sont étonnants, pistes désertiques, rochers dénudés, mines abandonnées, lumière aveuglante. La végétation est souvent une savane de niaoulis, il fait de plus en plus chaud, nous nous rapprochons de l’équateur ! Nous passons devant une mine exploitée jusqu’en 1953 pour son chrome : la mine chagrin, puis sur la gauche nous apercevons le dôme Tiébaghi, la plus importante mine de chrome du monde. La mine dont l’exploitation a commencé en 1902 d’abord à ciel ouvert, s’enfonce dans la montagne dans d’immenses galeries. Nous n’aurons pas le temps de visiter, il faut demander une autorisation à la mairie 15 jours à l’avance.

Nous arrivons à Malabou Beach, notre hôtel : endroit paradisiaque…Les bungalows s’étirent le long d’une grande plage de sable blanc, bordée de cocotiers dans la baie de Néhoué. La piscine, le restaurant, le personnel, tout est parfait.

Cette nuit là, je me réveille à 3h30 et je sors sur la plage. Le ciel est superbe malgré la lune étonnamment placée au zénith ! . Je m’installe sur un transat et j’observe aux jumelles ces magnifiques constellations invisibles de notre hémisphère : la Croix du Sud, la carène, la voile, le crater, etc…Mars est là aussi, et le sagittaire et le scorpion au zénith, miraculeux ! J’entends le clapotis des vagues et les petits bruits de la vie nocturne, il fait doux, la brise me caresse, nuit magique…..

Au petit matin, (6h !), nous partons faire une ballade le long de la mer. Le sentier qui part en bout de la plage et serpente dans une savane très dense quelques fois, plus aride en d’autres endroits, nous amène un peu au-dessus de la baie, sur une presqu’île d’où nous pouvons admirer un paysage sublime. Des îles et îlots dans de jolies baies, et toujours sans aucune habitation, que la nature. 1h30 de bonheur…. De retour sur la plage nous nous baignons (eau à 28°), douche et petit déjeuner pantagruélique (nous avons très faim. Des matins comme ça, ce n’est pas tous les jours !

 

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Le grand Nord

Poum d’abord, petite ville au charme fou, avec ses abris de bus coloré, ses trois boutiques, et sa petite chapelle. Puis ce sera la piste et l’impression d’aller au bout du monde. Nous nous arrêtons sur la plage de Nennon, immense plage sable jaune pâle, bordée de cocotiers dans la baie de Banari. Nous y sommes seuls, absolument seuls, le samedi de Pâques ! De quoi se prendre pour Robinson Crusoë ! Nous arrivons au col de Tianarri. En marchant un peu, nous rejoignons un promontoire d’où nous avons une vue sur l’ensemble de la baie de Banari, la presqu’île de Tiabet, les îlots Yava et Neba, l’île de Baaba, etc…. Autour de nous, la végétation aux harmonies de vert sort d’un sol rouge, ocre et jaune, des chevaux en semi-liberté paissent tranquillement le long d’un petit ruisseau, la mer bleue à turquoise se frange de blanc en arrivant sur le sable, j’ai l’impression de n’avoir jamais rien vu de plus beau. Le rêve du paradis originel…Enfin nous arrivons à Boat Pass face à l’île de Baaba. Nous y trouvons là encore une plage magnifique ou trois enfants se trouvent à l’ombre. Ils nous parlent de la fête du lendemain : le jour de Pâques. Comme chaque année, ils iront se promener autour des îlots en bateau….Boat Pass est un cul de sac, nous faisons demi-tour, puis nous prenons une piste sur la gauche (aucune indication), nous pensons qu’elle nous amènera vers Naraac sur la côte est . La piste est chaotique, mais c’est la bonne ! Naraac est un tout petit village, nous continuons sur Arama. Le capitaine Cook rendit visite à la tribu en 1774. Nous pouvons y admirer une jolie case traditionnelle et petite église de 1863. Du col d’Arama 2 km plus loin nous avons un panorama qui s’étend sur les deux côtes. A l’ouest la baie de Nehoué parsemées d’îlots, et à l’est la baie d’Harcourt, les îles de Pam et Balabio….

Nous rentrons à l’hôtel remplis de ces paysages inoubliables et nous profitons encore de la plage. Le soir nous observerons encore le ciel, sublime…..

 

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La côte est

De Poum nous prenons la direction de Balade, village le plus au nord de la côte Est. Manguiers, cocotiers, délicieuses petites plages et nous arrivons dans ce très petit village, le jour de Pâques. Tout le monde est à l’église pleine à craquer. Balade est un haut lieu historique qui a marqué les premières années de l’histoire européenne de la Nouvelle Calédonie. James Cook aborda cette terre le 5 septembre 1774, puis ce fut le premier établissement permanent de la grande terre en 1843. Le frère Blaise y fut tué en 1847 dans la première révolte kanak. La « Brillante », sauva les autres missionnaires qui s’étaient enfuis jusqu’à Pueba, établissement fondé une année auparavant pour un éventuel repli en cas de besoin ! La mission fut rétablie à Balade en 1851.

A puebo où nous arrivons ensuite, nous trouvons une jolie église décorée de plantes et de fleurs pour la fête de Pâques.

Nous continuons par la corniche calédonienne, piste taillée en 1968..Puis la route traverse un véritable jardin tropical, plein de fleurs. La montagne (Mont Parié 1628m, Mont Calnett 1505m) et d’immenses cascades (celles de Colnett et Tao sont les plus remarquables) plongent dans la mer.. Nous nous arrêtons pour déjeuner au bord du torrent. La baignade y est délicieuse avec de l’eau à 25°, et des tourbillons qui massent les jambes et tout le corps ! . Jack trouve même des écrevisses.

Sur la piste, nous achetons nos  « souvenirs » ! des objets en pierre tendre (pierre à savon) ou bois sculpté que nous trouvons sur des petits étalages plantés au bord de la route. Personne ne tient la boutique, il faut seulement mettre l’argent dans une boite. Il n’y a sûrement pas beaucoup de voleurs…

Nous prenons ensuite le dernier bac de l’île à Ouaième. Il fonctionne 24h/24 ! Puis la piste en corniche nous amène à Hienghène (2200 ha) un des plus beau site de la côte est. Superbe plage de cocotiers, et baie plantée de rochers noirs de Lindéralique.(en particulier la poule et le sphinx, noms dus aux silhouettes des ces rochers. Du belvédère on peut admirer la baie dans son ensemble.

De Hienghène à Houailou, c’est le jardin de la côte est, consacré à l’agriculture, café, cocos, mangues, bananes, ignames. Je peux manger des mangues cueillies sous un manguier, une merveille de goût !

Camala est la capitale des indépendantistes. Sur les abris de bus, les portraits des héros locaux et du « Tché. Après avoir traversé Nakety nous commençons la route « à horaire. Cette route très étroite est autorisée alternativement dans les deux sens pendant des temps limités. Nous pouvons l’emprunter de 12h à 12h20 dans notre sens, à condition d’être sortis avant 13h. Nous arrivons à 12h56, ouf ! La montée au col de Petchécara se fait entre montagne et précipice. C’est beau et impressionnant. Nous arrivons à Thio, pendant longtemps capitale du nickel. On y découvre dès 1880 la garniérite. La production reste une des plus importante du pays. On y voit le wharf SLN qui permet d’évacuer le minerai vers Nouméa ou le Japon à bord de cargos alimentés par des tapis roulants suspendus au-dessus du lagon.

7km plus loin, nous mangerons sur la jolie plage de Moara (cocotiers, cascade, sable fin etc…. Nous repartons à regret pour faire la transversale Thio, Boulouparis. Les immenses mines du plateau de Thio sculptent la montagne, la jolie vallée de la Kuenthio se termine sous le col de Nassirah (349 m) d’où nous découvrons la baie St Vincent. Mais le temps s’est gâté et il fait très gris.

Nous irons jusqu’à La Tontouta, demain c’est le départ hélas !

 

Si vous allez en Nouvelle Calédonie (ce que je vous souhaite bien sûr), surtout restez-y au moins un mois, logez chez l’habitant (beaucoup de gîtes possibles, même dans les tribus kanaks) et arrêtez-vous une semaine à Sidney !

 

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