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Les tableaux de la chapelle | ||||||||||
Sur le côté droit, il s’agit d’une crucifixion de St Pierre (la tête en bas) de Guido RENI (original à la Pinacothèque vaticane). Cette œuvre et la statue au-dessus de l’autel donnent des présomptions fortes pour affirmer que la chapelle était dédiée à St Pierre. | A l’avant sur le côté droit est un tableau avec plusieurs saints dont St Nicolas de BARI, Ste Lucie et Ste Apolline d’après Thomas BLANCHE (1614-1689), connu surtout parce qu’il fut le décorateur de l’Hôtel de ville de LYON. | |||||||||
Tableaux. La chapelle
comportait 8 beaux tableaux. Sont encore en place, 2 à l’avant, 2 sur
les côtés. Ils sont de belle apparence et mesurent chacun 2m*1.4m. Sur le côté
gauche le tableau représente un beau Christ en croix avec la vierge et
St Jean. C’est aussi une copie. Qui fournira des indications pour
situer l’original ? Les quatre œuvres
manquantes, sui sont aussi des originaux, ont rejoint des musées à
LYON. Il serait souhaitable qu’on puisse les situer. Ce paragraphe concernant les tableaux se réfère à Monsieur
GILLES CHOMER , Maître de conférences à Université Lumière de
LYON II, département histoire de l’art » qui a récemment
conduit une investigation à leur sujet »
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A l’avant, à gauche, il s’agit d’une reproduction de la Vierge immaculée de MURILLO dont l’original est au musée du PRADO. |
Le mobilier Il en reste peu de
chose : 2 bancs couplés
d’agenouilloirs en cœur de chêne au fond de la chapelle, l’un
portant encore un bénitier. 2 agenouilloirs
simples, plus petits actuellement dans la sacristie, en chêne également. Une belle crédence
(en orme ?) du début du XIXème siècle chevillée main. En1985, les chaises
et agenouilloirs laissés en 1918 étaient encore présentes. Très
vermoulus et destinés à être brûlés, ces pièces malgré leur piètre
état ont été emportées avec vénération par plusieurs anciens de
l’école. Quelques précisions
sur la situation religieuse de la chapelle. (Extrait de la
notice généalogique sur la famille CHOLIER de CIBEINS, publiée par M
GUIGUE e, 1861 et communiqué par la famille)
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située
dans l’intérieur du château. Il mit sous l’autel les reliques de
ST HURBIN et de Ste AUREE, martyrs, à lui données à ROME, en novembre
1712, par le cardinal CAPREGNA, qui, par ordre du pape, les avant fait
extraire du cimetière cyriaque. Monsieur
de VILLEROY permit, le 20 juin 1718, « à tous prêtres réguliers
et séculiers, dûment approuvés, d’y célébrer le Saint sacrifice
de la messe à toute heure, même les jours exceptés par les règlements
du diocèse, et d’y administrer les sacrements d’eucharistie et de pénitence
à messire Pierre CHOLIER, chevalier, etc.… et à sa famille, à qui,
par grâce spéciale, nous accordons et aux sieurs le droit de sépulture
dans la dite chapelle. » Le
pape pie IX a daigné enrichir cette chapelle de précieux privilèges.
Il l’a en dernier lieu par un bref du 23 mars 1855 adressé à l’évêque
de BELLEY, rendue publique, avec permission, à perpétuité d’y
conserver le Saint-sacrement » La
messe n’y a pas été célébrée depuis l’achat par la ville de
LYON en 1918.
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