Présentation : Tableaux et mobilier : |
Statut
juridique de la chapelle : ayant droits : Dans la vente du 30 novembre 1918, la chapelle fait partie de l’ensemble du domaine vendu à la ville de LYON. Elle est citée en p2 de l’acte de vente, en 2ème lieu dans la désignation des viens vendus, juste après le château, et en ces termes : « La chapelle élevée sur le caveau de la famille de CIBEINS, à l’est du château ». Mais l’acte (p8et 9) comporte des clauses et conditions. Certaines concernent la chapelle : « La ville de LYON s’engage à maintenir et à respecter le tombeau où reposent les restes mortels des membres de la famille CHOLIER de CIBEINS et à conserver et à entretenir en bon état, la chapelle et le caveau de la famille et cela sans indemnité et à perpétuité. La chapelle et le caveau de la famille sont situés dans le parc de la terre de CIBEINS, à l’est du château ».Ce qui suppose que la ville de LYON reste propriétaire de ces lieux. C’est le cas pour l’instant (février 2001). Que signifie le mot « perpétuité » en termes juridiques ? (Sens strict ou sens d’une concession « à perpétuité » soit 100 ans ?) Le rédacteur de ces lignes, non-juriste lui-même, ne peut se prononcer.
Les lieux : La
chapelle située dans le parc, à 80 m environ du château, comporte
deux parties : La
chapelle proprement dite de 8 m sur 6.5 m. Deux
petites salles contiguës à l’arrière La première de 3.5m * 4 m servait de sacristie.
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La
deuxième de 3.5 m * 2.5 m était pour le service et comportait un
lavabo, le calorifère dont les boisseaux de fumée existent encore dans
le mur, l’escalier conduisant aux combles et l’escalier de visite du
caveau descendant au sous-sol et fermé
par une trappe. On
a ainsi deux toitures en décrochement, l’une sur la chapelle surmontée
d’une croix apparemment en zinc, l’autre légèrement plus basse sur
les combles au-dessus des deux salles. Toutes deux sont en tuiles de
Bourgogne vernissées de couleur brun-sombre unie. Sur le toit également
un paratonnerre. La
chapelle a une porte extérieure à deux battants à l’ouest avec une
pierre de seuil de plain-pied portant les armoiries de la famille de
CIBEINS. Une porte intérieure, à gauche de l’autel donne accès à
la sacristie. La
sacristie a sa propre porte extérieure simple au nord. La serrure et la
clé du début du XIXème siècle sont très ouvragés. L’accès extérieur
se fait un seuil de 2 marches en calcaire jaune (pierre dorée du
Beaujolais) Les
murs de l’ensemble comportent, à l’extérieur, quelques surfaces de
pierres taillées qui ont été dégagées lors de la récente
restauration. Le reste a été recouvert d’un crépi tyrolienne de
couleur ocre. Le soubassement, sur 1 m environ, est crépi au ciment
lissé et peint. 3 soupiraux
l’un au nord et 2 au sud aèrent le caveau. Je
suis en mesure d’affirmer sur témoignages et pour la petite histoire,
que par ces soupiraux des élèves très longilignes ou des enfants,
s’introduisaient, et par l’escalier en colimaçon visitaient la
chapelle avant 1952, et bien sûr seulement le caveau après cette date,
durant le long temps où la chapelle resta fermée entre 1918 et 1990 ne
recevant alors que les visites de la famille de CIBEINS forcément espacées,
souvent au temps de la Toussaint.
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La chapelle est éclairée par deux surfaces vitrées situées l’une en façade nord, l’autre au sud. Elles sont surmontées chacune d’un cintre roman. Un œil de bœuf circulaire, au-dessus de la porte principale, les complète en face ouest. Ces surfaces comportaient-elles
jadis des vitraux ? La question reste posée. Les deux salles arrière
ont chacune une fenêtre simple à deux battants et les combles deux
petites fenêtres surmontées d’une ogive. La
chapelle comporte sur toutes ses faces intérieures une boiserie de
merisier, belle mais hélas asses fortement cironnée durant le long
temps de fermeture. Une restauration serait nécessaire. Le
sol de la chapelle est dallé de dalles polies de 30*30cm en deux
couleurs, blanche et noire et disposées en damier. Le chœur, légèrement
surélevé (12 à 15 cm) est en pierre de taille dorée. Le sol des
salles arrière est recouvert de briques carrées de la Dombes (15*15
cm). Le
lustre de la chapelle, d’après M. DAURIER n’est plus d’origine,
mais serait un ancien lustre de l’hôtel de ville de LYON, devenu
disponible après remplacement. La
coupole signe le style baroque de la chapelle. Elle est en trompe l’œil
au-dessus d’une corniche. La distance entre la corniche et le sommet
de la coupole, paraît vue du sol être de 1.5m. Elle n’est en réalité
que de 50cm. L’autel
de marbre clair des Pyrénées est accolé au mur, comme cela était
d’usage partout avant 1960. Il est surmonté d’une statue de
calcaire blanc, assez imposante représentant sans doute St Pierre.
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