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Arbres :

Qui se rend à la chapelle remarque qu’elle est entourée d’arbres dont certains si imposants qu’on peut se demander s’ils ne seraient pas contemporains des origines ? Monsieur DURET des pépinières de la ville de LYON à CIBEINS a donné à leur sujet des précisions qui ne permettent pas de garder cette illusion mais qui sont fort  précieuses pour les identifier. On trouve donc :

à l’est (à l’arrière), un ptérocaria traxilifolia (qui donnera le nom commun ?) d’un siècle environ. L’essence est en deux troncs, la plus petite au nord étant un rejet.

au sud (en bas) un magnifique platane (platanus acérifolia) de 120 ans environ.

à ouest (à l’avant)

·     un érable à deux troncs également (acer pseudo platanus) d’un siècle environ

·     un sapin assez peu courant (abiès concolor) âge 60 ans ?

au nord

·     un mélèze (larix europeana) du même âge étouffé par l’épicéa voisin

·     deux épicéas (épicéa excelsior)  de 80 ans environ.

Il semble bien qu’à une époque on ait voulu masquer la chapelle, et l’auteur de ces lignes peut témoigner du rideau de ronces qui se trouvait encore à l’avant en 1984. Une carte postale de l’époque l’atteste.

Destination actuelle :

Une aumônerie catholique de l’enseignement  public existe à Cibeins depuis 1984. En 1987 des démarches furent entreprises auprès de la ville de LYON pour que ce lieu serve à l’aumônerie. Cela lui rendrait un peu de sa destination première. Les jeunes adoptèrent les locaux sans réticences ; la ville de LYON propriétaire vit avec faveur cette utilisation qui prévenait les déprédations du temps.

Sous l’impulsion de Madame DAMOUR des affaires scolaires de la ville qu’il faut remercier ici, elle accepta d’y faire une restauration suffisante. Outre les travaux extérieurs rappelés plus haut, elle répara les portes, aménagea les  combles, peignit les deux salles arrière, amena l’eau et l’électricité, installa un chauffage électrique. Le lustre, après 50 ans de présence passive peut donc désormais être éclairé. Ces travaux furent exécutés en 1990 et 1991.

La chapelle, qui a une bonne acoustique, sert aussi de salle de musique à certains élèves mélomanes. Cette année une flûte à bec et deux tambours (2000-2001).

L’aumônerie fonctionne le jeudi de 16h à 22h ? Chaque année, à la fête de l’école, elle fait « portes ouvertes » à tous. Et ainsi beaucoup d’anciens ont pu, avec souvent un peu d’émotion, visiter cette chapelle, qu’ils avaient toujours vu fermée durant leurs études.

 

Droit de visite de la famille CHOLIER de CIBEINS.

L’inauguration après travaux a eu lieu pour la fête de l’école à l’Ascension 1993. La famille CHOLIER de CIBEINS en fut prévenue et fut heureuse de la restauration et de la destination actuelle. Deux fois, depuis elle s’y est rassemblée pour la prière pour ses défunts.

Les jeunes de l’aumônerie demandèrent par la suite de connaître davantage, s’il était possible, ce qu’était la présence d’une famille telle que celle-ci en milieu rural, dans l’ancien Régime. Ce qui fut accepté et réalisé avec une très grande cordialité et simplicité de part et d’autre le 9 décembre 1993 ; Merci aux huit membres de la famille CHOLIER de CIBEINS qui se déplacèrent pour cette soirée avec lesquels, après une prière pour leurs défunts, nous fut donné de connaître de très anciens terriers seigneuriaux. On les aurait dits écrits de la veille. Ils avaient entre 3 et 4 siècles !

Un prêtre existe dans cette famille. Pourra-t-il un jour venir célébrer une messe ?

 

Conclusions :

Ainsi s’achève cette description qui est un peu la saga de cette chapelle.

Ces lieux me semblent être un des symboles, modeste mais fort, du passage du monde ancien à la modernité.

L’étape des anciens, cités ici, notamment celle de la  famille de CHOLIER de CIBEINS, comme toute étape d’humanité, ne fut pas sans déchirement, sans souffrance, mais aussi sans fidélité. Fidélité à une transcendance, mystérieuse à appréhender, à dévoiler, qu’on s’efforçait de rejoindre dans la foi. Ce qui autorisait une espérance, quelque fois au moins, pas toujours sans doute. Quelques philosophes de notre temps redécouvrent qu’à travers cette fidélité s’est réalisé un enchantement de l’existence, douloureux parfois, que la société de ce temps là jugeait nécessaire.

Ces lieux toujours disponibles pourraient, avec de bonnes volontés trouvées dans la vie cibeinsoise de ce début du XXIème siècle servir à garder convenablement enchantée la société actuelle. Qui pourrait affirmer qu’elle n’en a pas besoin ? Et donc le microcosme cibeinsois qui dispose de ces lieux. Dans l’amour des belles choses et de quelques unes des ses racines.

L’adresse aux hommes de bonne volonté a maintenant retenti depuis deux millénaires. Ne garde-t-il pas encore actualité pour les générations à venir dans une laïcité d’ouverture, dans ces lieux, en ce moment ?

 PS Appels lancés tout au long des  ces pages : 

Pour les lieux à restaurer ou à mieux connaître

·      Le seuil à regraver et à replacer (soulevé par les racines d’érable il est en déclivité inverse 

·      Les épitaphes au pied de l’autel à regraver surtout les blasons

·      Les boiseries de merisier : huit petits panneaux à remplacer d’urgence

·      L’autel est-il en marbre des Pyrénées ?

·      Précisions sur le matériau dont la statue massive, sur l’autel, est faite

·      Ne faudrait-il pas dégager le mélèze que l’épicéa étouffe ?

 Des situations :

·      Où sont les 4 tableaux enlevés comme étant des originaux ? Peut-on les voir ? En faire d’assez grandes reproductions photographiques couleur qui trouveraient leur place à la chapelle.

·      Où est l’original de la crucifixion ? Oeuvre de quel peintre ?

 Vérifications :

·      Description du caveau par des témoins oculaires

·      Que signifie juridiquement le terme « perpétuité  » ?

·      Y avait-il des vitraux à la chapelle ?

·      La chapelle était-elle réellement dédiée à St Pierre ?

·      La crédence est-elle en orme ?

·      Qui sont St HURBAIN et Ste AUREE ? Où sont les reliques données pour la chapelle en 1712 ?

·      Nom commun de « ptérocaria traxilifolia » 

A rechercher aux archives

·      Coordonnées du 5ème défunt inhumé au début du XXème siècle.

·      Notice généalogique sur la famille de CHOLIER de CIBEINS (MC GUIGUE 1861)

 NB Ce texte reste ouvert à toute correction, ajouts, modifications etc.…

 

P. Boichon, Aumônier à Cibeins.

La crédence en orme.

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