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Pic Coolidge (3774m)1-2 juillet 2000 dénivelé 1300 mPD Pierre Boccoz et Pierre Ribeyron3 femmes seulement pour 10 hommes ! Départ de Lyon 10h arrivée à la Bérarde vers 13h Après le repas départ pour le refuge de temple écrin 680m de dénivelé. Evidemment c’est la course. Tout le monde part en courant ou presque sauf moi bien sur, et Marie Christine la compagne de Pierre. Il fait beau et au refuge nous avons le temps de nous reposer et d’admirer le Gioberney juste en face. Nous pouvons revoir toute la course que nous avons faite 15 jours auparavant.
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Le lendemain, lever 4h , départ 5h. Il fait beau, pas froid. Nous montons d’abord un grand pierrier, pas très agréable, puis nous tombons sur la neige. Pente faible, nous cramponnons mais pas de cordes. Arrivés au col nous attaquons l’arête de rocher. Nous gardons les crampons (allez savoir pourquoi ?). Mais finalement ce n’est pas mal, ça accroche sur le rocher. Nous ne sommes pas encordés, bien qu’il y ait pas mal de vide au dessous. Plusieurs passages sont possibles et nous n’empruntons pas tous le même. Un moment je me suis trouvé dans un mauvaise posture, il y avait tout ce qu’il faut pour passer, mais j’avais un peu d’appréhension ! Mais il faut se lancer quand même. | |||||
Le bout de l’arête nous amène à un grand champ de neige qui se termine par un couloir un peu pentu (environ 40°) ou sur les rochers un peu à droite. La plupart des gens choisissent le couloir. La neige commence à être un peu molle, mais ça va . Au sommet nous pouvons poser les sacs et aller sur le sommet suivant en escalade. Il y a pas mal de vide. Nous nous encorderons pour le début de la descente. La vue au sommet est fantastique. On pourrait presque toucher la barre des écrins, impressionnante. On devine le dôme qui arrive sur l’autre face. Et puis le Pelvoux, Aile Froide, le Gioberney qui nous apparaît tout petit, les Bancs, les Agneaux. La Meige se cache derrière la barre. Les glaciers suspendus, poches blanches sur les parois nord de ces pics mythiques, semblent en sursis au bord du vide. Bref, un paysage extraordinaire, une impressions indescriptible de victoire. Vive la montagne. La descente paraît longue (1900m !), heureusement, elle se fait en 3 étapes (deux refuges sur la route !). |
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