|
|||||
Le Gioberney (3352m)Dimanche 18 juin 2000 Encadrants : Onésime Chaperon, Robert Vernay, Michèle Avanzini. Samedi Départ de Lyon à 8h30. Montée au refuge de la Pilatte, après un petit casse-croûte à la Bérarde vers 11h30. Il faut 4h pour monter. La remontée de la rivière Vénéon est assez longue mais en pente douce. avant l’arrivée au refuge par le verrou glacière très pentu. En chemin, nous voyons très bien le Gioberney et Onésime nous explique la course. Il y a en particulier un couloir de neige qui nous apparaît presque vertical, mais qui n’est qu’à 45°! tout de même !.. Le repas est très agréable avec en dessert, une vraie île flottante ! Le lever est prévu pour 5h du matin. Départ 6h. Nous ne ferons pas la voie normale, mais l’arête est. Au dessus du refuge le départ dans les rochers est marqué de peinture rose, ce qui aide beaucoup. Puis nous prenons à droite pour aller chercher le couloir de neige. D’autres groupes prennent les rochers un peu plus à gauche. Le couloir est impressionnant mais il n’est pas long (60m) et surtout s’il y a une glissade, le bas n’est pas dangereux. Les marches sont faites, les piolets s’enfoncent facilement dans la neige pour l’autoassurage, donc tout va bien. C’est la première fois que je fais un couloir aussi pentu.
|
|||||
Nous arrivons sur le rocher, petit passage facile, nous enlevons les crampons, que nous remettons un peu plus loin pour attaquer une arête de neige. L’arrivée au sommet de l’arête est magnifique, nous faisons de très belles photos. Puis il y a un petit col (200m de long) pour arriver sous le dernier rocher. Là nous allons attendre pratiquement 1h30 avant de pouvoir grimper, car de nombreuses cordées nous ont précédées. L’arrivée au pied du rocher est impressionnante, la pente est au moins de 50° et si nous glissons c’est fini ! Mais il n’y a aucune raison de glisser. Onésime a mis une sangle autour du premier rocher. Je suis sur une cordée de deux. Le premier s’assure rapidement, puis grimpe jusqu’au premier relais. Je suis .sans problème, c’est beaucoup plus confortable d’être en second ! La paroi est moins impressionnante de près que de loin. Il y a des prises partout. Là nous sommes arrivés. Très heureux tous car la course est vraiment superbe, variée, pas trop difficile, le paysage est magnifique. Le massifs des bancs (et son couloir nord), l’aiguille de Pilatte, le pic Coulidge, le rateau, la meige, nous sommes au cœur des Ecrins. Le brouillard qui menaçait arrive jusqu’à nous , nous décidons de redescendre. Nous le ferons par la voie normale. Au départ Onésime se trompe et nous descendons un pierrier très dangereux que nous serons obligés de remonter. Le chemin retrouvé est bon. La seule difficultés est de quitter le rocher pour retrouver le glacier. C’est pentu (50°), et deux personnes glissent. Michelle reçoit son piolet sur la tête, mais heureusement elle avait son casque, Gilbert, lui, s’ouvre le doigt en essayant de se retenir sur le piolet. Leçon , il faut toujours avoir des gants, même quand il fait chaud ! La descente sur le glacier est sans aucun problème, puis de nouveau un peu de rocher pour l’arrivée. | |||||
A la Pilatte nous attendrons 1h30 les derniers, puis de nouveau 1h30 à la Bérarde. Une fille est très lente dans le groupe. C’est la rançon des collectives. Mais heureusement qu’il y a des collectives, je ne pourrais jamais faire ça toute seule ! | |||||
|
|||||